Les résultats obtenus, suite à un ultime compromis, à la COP 20 de Lima (Pérou) en décembre dernier tenue sous l’égide des Nations Unies, nous permet d’espérer que la table sera mise à Paris en décembre 2015 en vue de finaliser un nouveau protocole Kyoto II (K2) sur les changements climatiques. Si tout coule dans ce sens, K2, serait le premier accord mondial engageant tous les pays de notre planète c’est dire les pays développés et les pays en développement dans une action commune contre le réchauffement climatique. Cet accord K2 devrait entrer en vigueur en 2020.
Les résultats obtenus, suite à un ultime compromis, à la COP 20 de Lima (Pérou) en décembre dernier tenue sous l’égide des Nations Unies, nous permet d’espérer que la table sera mise à Paris en décembre 2015 en vue de finaliser un nouveau protocole Kyoto II (K2) sur les changements climatiques. Si tout coule dans ce sens, K2, serait le premier accord mondial engageant tous les pays de notre planète c’est dire les pays développés et les pays en développement dans une action commune contre le réchauffement climatique. Cet accord K2 devrait entrer en vigueur en 2020.
La COP de Lima a permis de dégager un accord consensuel de 195 pays membres de la convention de Kyoto sur la contribution de chaque pays à la réduction de leurs émissions de GES. Chaque pays présentera son plan national de lutte contre le réchauffement climatique, ce qui constituera une base pour le futur accord espéré à Paris. Les cibles nationales seraient souples et les initiatives de réductions des émissions de GES seraient pour l’instant non-contraignantes.
Dans ce contexte, ce que nous pouvons souhaiter de mieux est un accord sur Paris qui devrait être opérationnel pour le début de 2020. Toutefois, un aspect temporel demeure préoccupant. Durant la période 2015-2020, il y aura toujours la nécessité de stopper l’augmentation des émissions de GES et qui demeure actuellement sans réponse concrète. Les Nations-Unies évaluent à 10 milliards de tonnes de GES, pour cette période 2015-2020, les efforts de réductions requis afin de retrouver la trajectoire cible d’une augmentation planétaire limitée à 20 C.
Les défis pour y parvenir sont immenses. Soulignons à titre d’exemple la baisse marquée et planétaire, depuis juin 2014 du prix de l’énergie fossile, et cela au même moment ou de grandes institutions mondiales, telles que la Banque Mondiale, les Nations Unies parlent de la nécessité de mettre un prix sur le carbone. Ces défis incitent à une action plus vaste et plus généralisée, non seulement limitée aux gouvernements nationaux, régionaux ou locaux, mais également provenant de l’ensemble de la société civile. La pertinence d’une multitude de gestes, actions et efforts volontaires, au-delà des réglementations et politiques en place; dans une approche de bas en haut «bottom-up» est absolument essentiel.
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Martin Clermont, PDG, Solutions Will