Nos premiers commentaires sur le rapport produit par des universitaires canadiens en mars 2015 et intitulé Agir sur les changements climatiques porte sur l’identification, comme première orientation de l’établissement d’un prix sur le carbone. Nous sommes tout à fait d’accord avec cette conclusion concernant l’utilisation de politiques propices permettant de mettre un prix sur les émissions carboniques anthropiques. Selon nous, tel que soulevé dans le rapport, il existe plusieurs façons de mettre un prix sur ces émissions carboniques.

Nos premiers commentaires sur le rapport produit par des universitaires canadiens en mars 2015 et intitulé Agir sur les changements climatiques porte sur l’identification, comme première orientation de l’établissement d’un prix sur le carbone.  Nous sommes tout à fait d’accord avec cette conclusion concernant l’utilisation de politiques propices permettant de mettre un prix sur les émissions carboniques anthropiques.   Selon nous, tel que soulevé dans le rapport, il existe plusieurs façons de mettre un prix sur ces émissions carboniques.  Ainsi certaines provinces canadiennes comme la Colombie Britannique, ont introduit une taxe carbone.  Le Québec et l’Alberta, ont opté pour des systèmes différents de plafonnement et d’échange de droits d’émission.  L’Ontario, quant à elle,  a annoncé récemment qu’elle se joindrait au marché du WCI.

Nous pouvons compléter la liste des choix de politique gouvernementale par celle de la mise en place de réglementations spécifiques de performance sur l’utilisation de combustible fossile ainsi que des équipements les utilisant.  C’est notamment le cas des réglementations de performance minimale associées à la consommation d’essence pour les nouveaux véhicules. Le choix gouvernemental, prérogative d’État, entre les différentes approches d’internalisation du coût carbone dépend, entre autres, de l’importance accordée aux différents critères; tel qu’efficaces sur le plan environnemental, rentable, réalisable au plan administratif, équitable et réalisable sur le plan politique et aux conséquences associées à chacun de ces choix.    

Nous aimerions rajouter les gestes supplémentaires et volontaires réalisés par la société civile comme autre manière complémentaire d’internaliser le coût carbone. C’est le fait de la combinaison d’actions volontaires de réductions des émissions de GES associées à des gestes volontaires de contrepartie,  c’est-à-dire les dons de « sponsorship » encourageant ces derniers gestes, qui dans les deux cas vont au-delà des réglementations et de la fiscalité carbone en place.  

Tel que soulevé dans le rapport, la combinaison de ces différentes options est tout à fait possible.  Dans cette optique, il demeure selon nous souhaitable de combiner en parallèle et harmoniquement les gestes de la société civile avec l’intervention de l’État.  Cela renforce l’implication de la société civile, c’est-à-dire  toutes les organisations non assujetties ; que ce soit des petites et moyennes entreprises (PME), des municipalités et des citoyens,  à réaliser des actions et des gestes directs, confirmant leur participation active à la solution des défis climatiques.  Dans ce sens, cela rejoint la dixième orientation du rapport à l’effet d’ouvrir la participation citoyenne aux défis climatiques.

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Martin Clermont, PDG, Solutions Will