Les incertitudes politiques internationales et les crises budgétaires des États font que, désormais, le secteur privé assure plus de 70 % des financements climatiques. Dans ces financements, la société civile va jouer un rôle grandissant.
Les incertitudes politiques internationales et les crises budgétaires des États font que, désormais, le secteur privé assure plus de 70 % des financements climatiques. Dans ces financements, la société civile va jouer un rôle grandissant.
Plusieurs études et rapports récents quantifient et soulignent les coûts exorbitants du laisser-faire et souligne l’avantage économique d’intervenir maintenant sur les activités humaines qui modulent les changements climatiques. Comment agir maintenant, comment y participer et faire partie de la solution ? Comment motiver des millions d’entreprises avant tout des SME et la société civile en général à agir maintenant, en parallèle et au-delà des réglementations actuelles et à venir. C’est là tout le sens de la participation et de l’implication sociétale de chacune des parties prenantes dans une approche ascendante de type « bottom-up » qui favorisera un changement comportemental et structurel profond. Les acteurs de ce changement sont, en quelque sorte, répartis en deux camps dont l’action conjointe permettra une vraie révolution.
Cette participation active et volontaire entre les entreprises et les organisations qui effectuent des réductions de GES et celles qui les financent est une forme de valorisation du carbone. Cette valorisation du carbone opère distinctement ou en harmonie avec d’autres instruments tels que les réglementations des émissions et les marchés réglementés du carbone, auxquels peuvent s’ajouter des taxes carbone appliquées par chaque législation nationale ou régionale. Les prix carbone des différents instruments utilisés peuvent varier entre quelques centimes de dollar américain à US$ 168/ tonne d’émission de GES. Ce que résume, Laurence Tubiana, directrice de l’Institut du Développement Durable et des Relations Internationales par cette phrase : « Dans la dynamique des différentes politiques domestiques, nous ne sommes pas en face d’une matière première, mais d’un bien public global, enjeu de politiques locales ».
1. Le marché carbone est un mécanisme innovant, complexe et méconnu
2. Le 5ème Rapport du GIEC
3. Structures des marchés réglementé et volontaire
4. Ce que le marché volontaire peut accomplir dans l’effort de réduction des émissions de GES
5. Pourquoi des acheteurs volontaires ?
6. Comment répondre au désir de la société civile de s’impliquer ?
7. Le marché carbone volontaire et les grandes entreprises
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Martin Clermont, président-directeur général, Solutions Will