Par: Cassandre Clermont
Une bonne qualité de l’air est importante pour la santé, comme l’est une alimentation saine et de l’exercice physique. L’air que l’on respire permet à notre corps de fonctionner, il est donc primordial qu’il soit constitué de gaz sains en quantité suffisante. Sur la Terre, les épisodes de smog sont devenus plus fréquents, cela est lié à l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre. Le smog est une accumulation de polluants atmosphériques; il est constitué principalement de particules fines et d’ozone troposphérique. Le smog peut entrainer plusieurs problèmes de santé, pouvant aller jusqu’à une mort prématurée. Au Canada, selon une étude faite sur la période de 2014 à 2016, environ 14 600 décès par année sont causé par la pollution de l’air provenant des activités humaines [6].
Les troubles les plus bénins d’une exposition de courte durée au smog sont une irritation et sécheresse de la gorge, de la difficulté à respirer, de la fatigue et un excès de mucus [1]. Cependant, les conséquences plus graves impliquent un risque accru d’avoir un infarctus et un AVC [2]. De plus, une exposition de longue durée peut entrainer le développement de maladies cardiovasculaires chroniques comme l’insuffisance cardiaque, de l’athérosclérose, de l’hypertension et du cholestérol [3]. Cela peut également causer des maladies respiratoires chroniques comme des bronchites chroniques, de l’asthme et le cancer du poumon [1]. Évidemment les personnes les plus vulnérables à ces effets néfastes sont les personnes âgées, les jeunes enfants et toutes les personnes avec des maladies pulmonaires, cardiaques et chroniques comme le diabète [1]. De plus, les personnes habitant ou travaillant à l’extérieur dans des zones industrielles et urbaines sont plus à risque.
Des études récentes ont démontré que le smog augmente principalement la mortalité due aux maladies cardiovasculaires plus que pulmonaire [3]. Les particules grossières, fines et ultrafines provenant de la pollution atmosphérique sont les principaux composés qui causent des dommages à l’organisme. Les particules fines (PM 2.5) sont associées à la mortalité à long terme[4] et les particules grossières (PM 10) sont associées à la mortalité à court terme [3]. Ces particules causent un stress oxydatif vasculaire; le stress oxydatif est une attaque des cellules par des radicaux libre qui entraîne la formation de plaques dans les vaisseaux [2]. Elles causent aussi de l’inflammation, ce qui entraîne une augmentation des facteurs de coagulation et de l’activation plaquettaire qui peut mener à la formation d’un caillot pouvant bloquer un vaisseau sanguin [2]. L’obstruction d’un vaisseau sanguin est un problème de santé grave qui est une des causes de l’infarctus et de l’AVC. Une récente étude parue dans le journal ACS Nano [5] suggère que les particules ultrafines ont un autre fonctionnement, elles peuvent transiter des poumons vers la circulation sanguine, ce qui causerait un risque accru pour l’obstruction d’un vaisseau sanguin.
En cas d’avertissement de smog, il est recommandé de passer moins de temps à l’extérieur surtout pour un travail physique. Bien sûr il est aussi conseillé d’éviter de contribuer au smog, en utilisant des modes de transport alternatifs à l’automobile. Également, certains aliments comme les choux de Bruxelles, l’huile de poisson, le brocoli et le chou-fleur peuvent diminuer les effets néfastes du smog [3].
La pollution atmosphérique est donc un phénomène d’envergure mondiale qui cause des mortalités prématurées. De plus, il faut prendre en compte que le réchauffement climatique aggrave les effets néfastes du smog. Il est donc primordial, dans les années à venir, de remédier à ce danger sanitaire important.