Chaque geste conscient porte sa propre valeur, que personne ne peux nier, c’est pourquoi chacun devrait être incité à participer au changement. L’innovation technologique se matérialise dans son adoption, son accessibilité et son utilisation consciente, c’est ce que nous appelons un changement comportemental.
Chaque geste conscient porte sa propre valeur, que personne ne peux nier, c’est pourquoi chacun devrait être incité à participer au changement. L’innovation technologique se matérialise dans son adoption, son accessibilité et son utilisation consciente, c’est ce que nous appelons un changement comportemental.
La majorité des bâtiments non résidentiels de l’économie québécoise, qui sont source d’émissions directes de GES, héberge des industries, des commerces et des institutions publiques et parapubliques. Il y plus de 236 800 PME et 1 112 municipalités au Québec qui sont toutes non assujetties au marché du carbone réglementé du Québec, le RSPEDE. Elles exercent leurs activités économiques dans le périmètre de dizaines de milliers de bâtiments. Les occupants de tous ces bâtiments du Québec sont un moteur puissant du changement. Leur désir et leur volonté de faire différemment et plus efficacement, constitue la demande principale d’une économie verte, faible en émission carbone. L’offre, c’est à dire un panier de mesures, étant constitué principalement : des nouvelles pratiques comportementales, d’intégration d’une panoplie de technologies vertes «Clean Techs» et de règlementation carbone, verte et évolutive.
Selon le dernier inventaire québécois disponible, les émissions de GES du Québec de 2013, étaient de 81,16 millions de tonnes. Cet inventaire segmente les émissions en 6 catégories selon la méthodologie du GIEC. Nous constatons que plus de 71% de toutes les émissions québécoises proviennent d’activités de transport, de gestion des déchets et d’utilisation d’énergie fossile pour la chauffe des bâtiments non résidentiels (excluant les émissions liées aux procédés industriels ). Ce regroupement triptyque d’émissions de GES proviendrait à plus de 99% des PME, des municipalités et des bâtiments du secteur public et parapublic du Québec. Chacun de ces bâtiments, émettant ≤ 25 000 tonnes de GES, ne sont pas assujettis au RSPEDE. Rappelons qu’en 2012, près de 76% des émissions québécoises de GES proviennent d’entités non assujetties au RSPEDE.
L’analyse de vie de bâtiment, sur un horizon de 20 ans, permet d’identifier qu’environ 50% des coûts totaux sont constitués de charges d’exploitation tel que l’énergie, la gestion des matières résiduelles et autres. Le coût d’acquisition d’un bâtiment représente ≈ 11% des coûts totaux. Les autres coûts sont essentiellement constitués de taxes (sur les combustibles, taxe carbone, taxe sur les matériaux), d’impôts fonciers ou de tarifs (eau). Si nous rajoutons la dimension transport, considérant tout bâtiment comme étant le point de départ et d’arrivée d’intrant et extrant sous forme de marchandises et de personnes ; nous avons là les 3 postes budgétaires qui peuvent servir de terroir au changement «vert».
La solution Communauté Durable, développée et opérée par Will, est axée sur une approche triptyque pouvant stimuler les changements, avec le bâtiment comme pivot, sur les volets énergie, déchets et transport. Cette solution offre un stimulus économique simple et direct qui favorise un retour maximal de la monétarisation volontaire pour chaque occupant de bâtiment participant à Communauté Durable, le tout à la mesure de chacun de ses efforts de réduction, éligibles, réalisés et vérifiés. L’impact de chaque geste volontaire de réduction carbone, permet de renforcer dynamiquement, par la conscience mise en action, l’environnement et l’engagement social. La participation active à Communauté Durable confirme la reconnaissance sociale de la contribution de plusieurs milliers de parties prenantes aux défis climatiques.
Sur le plan planétaire, différents mécanismes permettant de mettre un prix sur le carbone à travers un panier de mesures, constitue un signal économique universel et porteur. La contribution volontaire vient renforcer ce signal tout en intégrant l’ensemble des parties prenantes de la société civile dans l’action innovante, reconnue et valorisée socialement.
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Martin Clermont, PDG, Solutions Will.