L’économie verte serait l’ensemble de l’activité économique générée par toutes les entreprises qui produisent des biens et services contribuant à éviter, réduire ou supprimer des nuisances pour l’environnement. Cette économie verte s’appuierait sur des concepts et outils tels l’analyse du cycle de vie, la prise en compte des bilans financier, social et environnemental des entreprises ainsi que sur la façon de faire différemment et plus efficacement.
L’économie verte serait l’ensemble de l’activité économique générée par toutes les entreprises qui produisent des biens et services contribuant à éviter, réduire ou supprimer des nuisances pour l’environnement. Cette économie verte s’appuierait sur des concepts et outils tels l’analyse du cycle de vie, la prise en compte des bilans financier, social et environnemental des entreprises ainsi que sur la façon de faire différemment et plus efficacement. Les entreprises propriétaires ou locataires de tous les bâtiments du Québec sont l’un des moteurs du changement important de l’économie verte. Leur volonté de faire différemment et plus efficacement constituerait, selon nous, la demande principale de l’économie verte. L’offre étant constituée principalement des nouvelles pratiques comportementales et de l’intégration d’une panoplie de technologies vertes dites « Clean Techs ». Cette demande/offre constitue l’économie verte appliquée au secteur du bâtiment. La majorité des bâtiments sont parties prenantes « stakeholders » de l’économie québécoise. Ils sont segmentés/divisés par les secteurs agricole, industriel, commercial et institutionnel. Il y aurait entre 40,000 et 80,000 bâtiments regroupant près de 200 000 entreprises de tout genre (primaire, secondaire et tertiaire). L’analyse du cycle de vie d’un bâtiment, sur un horizon de 20 ans, permettrait de conclure qu’environ 50 % des coûts totaux seraient constitués de charges d’exploitation telles que l’énergie, la gestion des matières résiduelles et autres charges opérationnelles. Le coût d’acquisition d’un bâtiment représenterait ≈ 10 % des coûts totaux. Les coûts restants étant essentiellement les coûts d’enfouissement des composantes en fin de vie, de taxes, d’impôts fonciers ou de tarifs (tel que pour l’eau). Si nous rajoutons la dimension transport, considérant tout bâtiment comme étant le point de départ et d’arrivée d’intrant et extrant sous forme de marchandises et de personnes, nous avons là 3 postes budgétaires pouvant servir de terroir au changement « vert ». Un rapport de la firme McKinsey reconnaissait globalement l’importance de ces 3 champs d’activités. Selon notre estimation, en 2009, 66 % des émissions de GES du Québec proviennent de toutes les activités de transport, de gestion des matières résiduelles et de l’utilisation d’énergie fossile (excluant les émissions liées aux procédés industriels et celles des grands émetteurs finaux (Sites qui émettent plus de 25 000 Tm d’eCO2/an. Il y en aurait environ 75 sites au Québec qui regroupés ensemble émettraient environ 30 % de toutes les émissions québécoises de GES) Nous estimons que 53 % de toutes les émissions de GES du Québec seraient rattachées au bâtiment (activités transport, énergie fossile et déchets) et individuellement constitués à 99,5 % de petits émetteurs finaux de GES, c’est à dire de bâtiment émettant ≤ 25 000 Tm d’eCO2/an. Rappelons qu’environ 70 % des émissions québécoises de GES proviennent de petits émetteurs.
Martin Clermont, président-directeur général, Solutions Will