Voici le Top 12 des événements 2012 qui ont marqué l’actualité environnementale au Québec selon l’équipe de Will. Des quatre coins du Québec, les entreprises d’ici ont fait rimer écologie avec économie plus que jamais en cette année «apocalyptique». Will observe que de plus en plus, le Québec se positionne mondialement comme un joueur-clé dans le développement d’énergies propres.

Voici le Top 12 des événements 2012 qui ont marqué l’actualité environnementale au Québec selon l’équipe de Will. Des quatre coins du Québec, les entreprises d’ici ont fait rimer écologie avec économie plus que jamais en cette année «apocalyptique». Will observe que de plus en plus, le Québec se positionne mondialement comme un joueur-clé dans le développement d’énergies propres. Les choix écologiques et politiques du Québec en 2012 semblent mener la province vers des résultats économiques judicieux. Les investissements privés et les fonds publics produisent des technologies innovantes et une productivité accrue pour tout le territoire. Mais l’année 2012 n’est pas remplie que de belles annonces, ça non! L’équipe de Will vous dresse un portrait du meilleur et du pire de 2012 et on ne se gêne surtout pas pour s’inclure dans notre propre Top 12! 

Pas d’accord avec notre palmarès? Will a oublié un événement majeur? Partagez-le avec nous à l’adresse courriel suivante: [email protected] 

VOICI, EN ORDRE DECHRONOLOGIQUE, LE TOP 12 ECOLO DE 2012

1. Le Québec donne le feu vert au plus important marché du carbone en Amérique du Nord qui débutera le 1er janvier 2013 et qui contribuera à limiter les émissions de gaz à effet de serre. Le ministre du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs, M. Yves-François Blanchet, annonce que le Québec adopte la modification visant à harmoniser son système de plafonnement et d’échange de droits d’émissions de GES avec celui de la Californie. Ce geste donne un signal clair de l’utilisation d’outils économique de marché pour stimuler les réductions de GES. 

2. Le Canada, et par défaut le Québec, est le premier et le seul pays à se retirer officiellement du protocole de Kyoto. D’un grand défenseur de Kyoto en 1997, le Canada deviendra progressivement un de ses fossoyeurs. Depuis 1997, le Canada fait peu effort pour atteindre les cibles de Kyoto d’une réduction de 6 % des GES sous le niveau de 1990. Il ne fait pas plus d’effort pour atteindre ses nouvelles cibles annoncées de Copenhague soit de 17 % en 2020 sous le niveau de 2005. Le Canada est en voie d’augmenter ses GES de 7 % pour 2020 et il est dans le Top 3 des pays les plus pollueurs par habitant sur la planète.  

3. Trois ministres de l’environnement en un an – Signe que le Québec vit des moments politiquement tumultueux, la province a vu défiler trois ministres de l’environnement en un an. Tour à tour, Line Beauchamp, Daniel Breton et Yves-François Blanchet se succèdent à titre de Ministre de l’Environnement du Québec.  

4. Pour la première fois, les Solutions Will convertissent des efforts de réduction de gaz à effet d’un village beauceron, Saint-Gédéon-de-Beauce, en réductions de GES monnayables. En effet, Éric Lachance, maire de la municipalité, a mené à bien des travaux qui ont réduit l’empreinte de carbone de Saint-Gédéon-de-Beauce de 110 tonnes de CO2 pour les années cumulées de 2010 et 2011. La municipalité a récupéré la chaleur provenant des compresseurs de l’aréna, elle a converti le chauffage à la mairie de l’huile à l’électricité et elle a installé des panneaux solaires sur le garage municipal.  

5. Biofour inc. implante son énergie thermique alternative, la biomasse, afin de chauffer trois bâtiments religieux de la région de Lanaudière. La chaudière à biomasse est une solution écologique pour le chauffage des bâtiments en faisant appel à une large variété de biomasses et de matières résiduelles. Dans le cas du projet de la Fabrique de St-Jacques-de-Montcalm, la paroisse générera des économies de chauffage annuelles de plus de 60 % et réduira les émissions de gaz à effet de serre du réseau de 2500 tonnes sur la durée du projet.  

6. Le gouvernement du Québec introduit des écofrais, une nouvelle taxe de recyclage, sur certains produits électroniques difficiles à récupérer. Ces écofrais couvrent les coûts de recyclage des produits électroniques tels que des vieux écrans de télévision qui doivent être démantelés aux États-Unis. Afin d’éviter que ces produits électroniques nocifs se retrouvent au dépotoir, une surtaxe de 42,50 $ est imposée sur chaque nouvel écran acheté.  

7. Le Québec dit non à l’énergie nucléaire. La fermeture de Gentilly-2 a fait couler beaucoup d’encre autant pour ceux qui se réjouissaient des impacts positifs pour l’environnement que ceux qui craignaient l’impact économique négatif sur la région. Au bout du compte la décision se révélera autant une décision économique qu’écologique, puisqu’Hydro-Québec estime qu’il en coûtera 4,3 milliards $ pour la réfection de la centrale, comparer au 1,8 milliard pour la fermer, et ce, pour produire de l’électricité à un coût unitaire 50 % plus élevé que l’hydroélectricité produite par le projet de la Romaine.  

8. Le Québec a connu un de ses plus beaux étés depuis des décennies. Le mercure a fracassé le 30 degrés Celsius deux fois plus souvent qu’à la normale et l’absence presque totale de journées de pluie au mois de juillet a fait le bonheur des vacanciers. De l’autre côté de la médaille, plusieurs agriculteurs québécois ont souffert de cette sécheresse et les prix des aliments seront à la hausse en 2013. 

9. engagés.ca – Un petit nouveau s’est faufilé dans le paysage du développement durable et de l’économie sociale au Québec. Engagés.ca a fait sa marque en proposant pour la toute première fois un site pour les emplois qui font du bien à la société. En proposant un tel site, engagés.ca vient puiser dans la volonté des Québécoises et Québécois d’être des acteurs du changement et œuvrer pour améliorer l’état actuel du monde. Pour une bonne partie de la population, il ne suffit pas de travailler, il faut s’investir dans la société.  

10. Enbridge annonce son intention d’inverser le flux de son pipeline vers le Québec. La décision est sévèrement critiquée par les groupes écologistes du Québec qui y voient une façon d’acheminer le «pétrole sale» des sables bitumineux de l’Alberta vers l’est du pays et, éventuellement, vers les États-Unis dans le cadre du projet Trailbreaker d’Enbridge. Tandis que pour la Fédération des chambres de commerce du Québec le projet s’inscrit dans la stratégie de développement durable du Québec puisqu’il permet de «réduire la dépendance des raffineurs québécois à l’égard du pétrole extracôtier étranger.» 

11. Les solutions Will fait approuver sa méthodologie Communauté Durable par Verified Carbon Standard pour comptabiliser et agréger les efforts de réduction de gaz à effet de serre des petits émetteurs (moins de 25 000 tonnes de CO2 par année) qui ne se qualifient pas pour le marché réglementé du carbone du Québec (Western Climate Initiative). C’est une avancée majeure et une première mondiale, car aucune autre entreprise n’offre un service d’agrégation de milliers d’activités de réduction de GES, de ce type. La méthodologie rigoureuse Communauté Durable permettra pour la première fois aux petits émetteurs (par exemple, des municipalités qui installent des panneaux solaires sur leur garage ou des entreprises qui installent des thermopompes ou…) de recevoir une à récompense économique, un signal pour leurs réductions de gaz à effet de serre en mesurant ces efforts et les convertissant en crédits de carbone.  

12. Sous le leadership de Johanne Gélinas et Ginette Bureau, Recyc-Québec a été très présent en 2012 notamment avec sa tournée remarquée Ici, on recycle. Grâce à son Plan d’action de développement durable 2009-2013, Recyc-Québec a su mettre le développement durable au premier plan des préoccupations des Québécois. 

L’équipe de Will