Nous sommes convaincus que notre solution Communauté Durable offre une valeur qualitative supérieure, et ce, grâce à l’agrégation de réductions d’émission de GES autour d’un même prix unitaire du titre carbone provenant de sites ayant chacun un potentiel de plusieurs types d’activité de réduction de GES par site.
Nous sommes convaincus que notre solution Communauté Durable offre une valeur qualitative supérieure, et ce, grâce à l’agrégation de réductions d’émission de GES autour d’un même prix unitaire du titre carbone provenant de sites ayant chacun un potentiel de plusieurs types d’activité de réduction de GES par site. Notre présomption s’appuie sur les 6 éléments suivants :
- Ces réductions de GES sont la résultante de gestes conscients, volontaires, permanents, additionnels, mesurables et vérifiables.
- Notre solution regroupe de micro efforts (< 5 000 Tm d’eCO2/an/site de réductions de GES) appuyés par des actions réalisées principalement en amont des activités de l’entreprise, c’est à dire des activités courantes ou futures au détriment d’activités impliquant des gestes « end of pipe » ou actions passées de l’entreprise (restauration de sites, capture de biogaz, etc.) et provenant de centaines, voire de milliers, de sites qui individuellement ont tous des émissions inférieures à 25 000 Tm d’eCO2/site/an.
- Ces micros efforts de réduction de GES ont été réalisés individuellement, site par site ou encore par l’entremise de gestes communautaires (échange de déchets d’un site vers un autre l’utilisant comme intrant et permettant le détournement de déchets des sites d’enfouissement). Ils auront donc un impact et une mouvance communautaire.
- Les gestes de réduction sont le fruit de nouvelles pratiques comportementales et de l’intégration d’une panoplie de technologies vertes « Clean Techs ». Ils créent un effet d’entrainement permanent et significatif de changement comportemental pour tous les sites du Québec. Le changement comportemental de milliers de sites est la pierre d’assise de la transition vers une économie à faible teneur de carbone.
- En ce qui a trait à la quantification et à la vérification des réductions de GES, nous avons utilisé une méthodologie du standard VCS, reconnu mondialement en 2012. Nos crédits de carbone, qui seront des VCUs, sont donc fongibles dans des marchés régionaux du carbone qui se mettent actuellement en place dans le monde.
- Les VCUs qui proviendront de notre projet de Communauté Durable du Québec, cuvée Will-QC, seront appuyés par des gestes et des efforts réalisés dans un marché à faible coût énergétique et basé sur hydroélectricité. Ils auront donc le mérite d’avoir été réalisés autour de champs d’activité (efficacité énergétique, déchets et éventuellement transport) identifiés comme déterminants mondialement. Un rapport de la firme McKinsey reconnait globalement l’importance de ces champs d’activités.
Tout comme le prix des vins, les prix des crédits du carbone du marché volontaire sont variables en fonction de la nature du projet, des standards utilisés et de l’année applicable (vintage). En parallèle, nous anticipons une forte demande, qui ira croissante au cours des prochaines années, de crédits compensatoires stimulée par la mise en place de dizaines de marchés régionaux réglementés du carbone et par l’appétit corporatif (responsabilité sociale des entreprises ou RSE). L’ensemble des marchés envisage unanimement l’utilisation de crédits compensatoires extérieurs à leur territoire, ce qui créera une pression énorme sur l’offre de crédits compensatoires de qualité actuellement limitée. En ce qui nous concerne et sur la base des assomptions détaillées précédemment et de l’analyse des marchés du carbone, le prix de vente de nos VCUs en provenance de notre projet Communauté Durable du Québec se situerait entre 30 et 50 $/VCU.
Au Québec,
Selon le gouvernement du Québec , en 2009, l’ensemble du Québec émettait 81,7 mt de GES . Sur une base de 10$@tm d’eCO2, les émissions de GES représenteraient environ 0,027 % de l’ensemble du PIB du Québec. Au Québec, le volet carbone s’articule autour du nouveau PACC 2013-2020 qui prévoit 2,7 milliards en investissement dans des mesures, des programmes et des dépenses d’immobilisations. Les dépenses annuelles de ce programme représenteront, en période de pointe, environ 0,15 % du PIB québécois. En 2009, selon notre estimation, 66 % des émissions de GES du Québec proviennent de toutes les activités de transport, de gestion des matières résiduelles et de l’utilisation d’énergie fossile (excluant les émissions liées aux procédés industriels et celles des grands émetteurs finaux ). Nous estimons que 53 % de toutes les émissions de GES du Québec seraient rattachées au bâtiment (activités transport, énergie fossile et déchets) et individuellement constituées à 99,5 % de petits émetteurs finaux de GES, c’est-à-dire, des bâtiments émettant ≤ 25 000 Tm d’eCO2/an. Rappelons qu’environ 70 % des émissions québécoises de GES proviennent de petits émetteurs.
Martin Clermont, président-directeur général, Solutions Will