LE BERKELEY CARBON TRADING PROJECT  

 

 

Introduction au Berkeley Carbon Trading Project 

 

Développé par la Goldman School of Public Policy de l’Université de Berkeley, le Berkeley Carbon Trading Project est un programme de recherche et de sensibilisation consacré à l’étude de l’efficacité des programmes de compensations sur les marchés volontaires du carbone (MVC). Dans le cadre de ce programme, une base de données regroupant 8 559 projets de réduction et d’absorption de GES, ainsi que les émissions et retraits de crédits carbone au niveau mondial, a été mise en place. Cette base de données, nommée Voluntary Registry Offsets Database, regroupe l’ensemble des projets enregistrés par les quatre grands registraires de projets internationaux de compensation volontaire : American Carbon Registry (ACR), Climate Action Reserve (CAR), Gold Standard et Verra (VCS).  

L’administration et les opérations de trois d’entre eux sont localisés aux États-Unis et un en Europe. L’ensemble des registres des quatre registraires génère la quasi-totalité des crédits du marché volontaire de carbone dans le monde. Cependant, il existe plusieurs dizaines d’autres programmes et registres plus modestes à l’international. Ce faisant, la base de données de Berkeley facilite la transparence des informations du marché volontaire du carbone pour les chercheurs et acheteurs en leur donnant l’accès aux données relatives aux projets et crédits sur une base de données unique. Le présent article étudie la 9ème version de la base de données datant du 1er novembre 2023. 

 

 

Classification des projets dans la base de données Berkeley 

 

 

Le programme développé par Berkeley adopte sa propre classification de projets de compensation. En effet, on trouve les 9 domaines sectoriels suivants qui sont composés de plusieurs types de projets :  

  • Agriculture (Production et utilisation du biochar, Production groupée de compost et application au sol, Ajout de compost aux pâturages, Utilisation d’additifs alimentaires, Amélioration de la gestion de l’irrigation, Utilisation de digesteur de ferme, Gestion de l’azote, Réductions des émissions liées è la culture du riz, Séparation des déchets solides et Agriculture durable) 
  • Capture et stockage du carbone (Capture du carbone et récupération assistée du pétrole, Capture du carbone dans le béton et Capture du carbone dans le plastique) 
  • Procédés chimiques (Destruction du N2O dans la production d’acide adipique, Destruction du N2O dans la production d’acide nitrique, Production d’oxyde de propylène, Remplacement du SF6 et Projets liés aux réfrigérants)  
  • Ménages et communautés (Biodigesteurs, Efficacité énergétique groupée, Eau propre, Puits communautaires, Fourneaux, Éclairage et Intempérisation) 
  • Industrie et commerce (Réduction des émissions des fonderies d’aluminium, Réduction des émissions liées à la fabrication de briques, Production de béton absorbant le carbone, Efficacité énergétique, Changement de combustible, Extension du réseau électrique, Détection et réparation des fuites dans les réseaux de gaz, Captage du méthane minier, Production d’électricité à partir de gaz naturel, Recyclage du pétrole, Bouchage des puits de pétrole et de gaz, Rénovation pneumatique, Réduction des émissions liées à la construction de routes, Réduction des émissions liées aux campus universitaires et Récupération des gaz résiduels, Récupération de la chaleur résiduelle) 
  • Foresterie et utilisation des sols (Boisement/reboisement, Conversion évitée des forêts, Conversion évitée des prairies, Gestion améliorée des forêts, REDD+ (réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts), REDD+ juridictionnel, Gestion durable des prairies et Restauration des zones humides) 
  • Production d’énergies renouvelables (Biomasse, Géothermie, Hydroélectricité, Énergies renouvelables groupées, Énergie solaire (centralisé), Énergie solaire (distribué), Éclairage solaire, Chauffe-eau solaires et Énergie éolienne) 
  • Transport (Vélos, Véhicules électriques et stations de recharge, Efficacité des flottes, Transport du carburant, Transport en commun, Transport maritime et Électrification des relais routiers) 
  • Gestion des déchets (Biochar, Compostage, Récupération et destruction du méthane des sites d’enfouissement, Récupération du méthane dans les eaux usées, Détournement des déchets, Incinération des déchets et Recyclage des déchets. 

 

UN VOLUME DE PRODUCTION CONTRASTÉ ENTRE LES DIFFÉRENTS DOMAINES SECTORIELS 

 

La base de données de Berkeley permet d’obtenir une vue d’ensemble sur la grande majorité des projets de réduction et d’absorption et ainsi de distinguer les tendances prédominantes du marché mondial volontaire du carbone. Au total, les quatre programmes rassemblés au sein de la base de données de Berkeley ont émis 1 918 602 388 crédits carbone. 

 Ces derniers sont classifiés parmi les 9 domaines sectoriels précédemment cités et illustrés à la figure 1 :  

Figure 1 : Émissions de crédits carbone par domaine sectoriel (Université de Berkeley, 2023) 

Comme mentionné, on retrouve plusieurs dizaines de types de projets parmi la nomenclature des différents domaines. On observe cependant des écarts majeurs en termes de crédits carbone émis par les différents projets. La contribution de chaque type de projet est détaillée au sein de la figure 2 ci-dessous :   

Figure 2 : Émissions de crédits carbone par type de projet (Université de Berkeley, 2023) 

 

Foresterie et utilisation des sols 

Le secteur appelé Foresterie et utilisation des sols génère la majorité des crédits carbone vendus sur les marchés volontaires mondiaux, soit 40% des crédits mondiaux de la base de données qui représentent 759 114 172 crédits émis à travers 1481 projets. On explique ce nombre important d’émission de crédits carbone par deux types de projets principaux.  

Tout d’abord, les projets de réduction des émissions dues à la protection contre la déforestation et la dégradation des forêts (REDD+) produisent le plus de crédits au sein de ce domaine sectoriel. En effet ce type de projet est à l’origine de l’émission de 462 553 031 crédits carbone à lui seul, soit 61% des crédits du domaine sectoriel de la Foresterie et utilisation des sols et 24% de la totalité des crédits émis de la base de données.  

Ces calculs ont cependant été remis en question par plusieurs études indépendantes. Elles remettent en question les estimations de réduction des projets REDD+ en affirmant qu’elles seraient très fortement surestimées (The Guardian, 2023).  

Les projets de gestion améliorée des forêts sont également à l’origine de 208 740 734, soit 27% de ce domaine sectoriel.  

 

Énergies renouvelables 

De son côté, le domaine des Énergies renouvelables est à l’origine de 32,4% des crédits mondiaux de la base de données, soit 621 788 295 crédits carbone émis à travers 2322 projets. Il s’agit du deuxième domaine sectoriel le plus important en termes de crédits carbone générés. Parmi les types de projets au sein de ce domaine, on trouve d’abord 44% de projets éoliens, 32% de projets d’hydroélectricité et 14% de projets d’énergie solaire. 

 

Ménages et communautés 

En troisième position, le domaine sectoriel des Ménages et communautés représente 7,7% des crédits mondiaux de la base de données et cumule 148 456 181 crédits émis dans le cadre de ses 2396 projets. On observe que malgré son nombre élevé de projets dans le monde, leur valeur relative en termes d’émissions de crédits est beaucoup moindre comparée à la Foresterie et utilisation des sols.  

Malgré cela, on constate qu’un type de projet concentre 65% des crédits émis parmi le domaine des Ménages et communautés: celui des fourneaux propres. Les crédits carbones émis par ce type de projet sont toutefois aussi remis en question par une étude qui affirme que les réductions sont surestimées (Nature Sustainability, 2023).  

 

 

Trois domaines sectoriels à contribution similaire en volume 

Ensuite, les trois domaines sectoriels de l’Industrie et commerce, des Procédés chimiques et de la Gestion des déchets sont respectivement à l’origine de 112 705 226 crédits, 112 572 919 crédits et 112 209 756 crédits carbone. Chacun des trois domaines sectoriels représente donc environ 6% des crédits mondiaux de la base de données.  

Le domaine sectoriel de l’Industrie et commerce dispose de 16 types de projets dont les plus développés sont la détection et réparation des fuites dans les réseaux de gaz, le captage du méthane minier et la production d’électricité à partir de gaz naturel.  

Le domaine des Procédés chimiques se compose en majorité de projets liés à la gestion des réfrigérants. 

Le domaine de la Gestion des déchets, lui, produit des crédits carbone principalement au sein d’un seul type de projet, celui de la récupération et de la destruction par torchage des biogaz (méthane) émanant des sites d’enfouissement. Ce type de projet représente 84% des crédits émis au sein de ce domaine sectoriel mais pourrait être mené à réduire au fur et à mesure que la législation s’endurcit.  

Il est suivi de loin par les projets de récupération de méthane dans les eaux usées, qui représentent seulement 11,2% des crédits émis au sein du domaine sectoriel. Le 4,8% de crédits restants du domaine de la Gestion des déchets se composent notamment de projets de détournement des déchets de l’enfouissement, de recyclage et de compostage.  

Ces types de projets en amont de l’enfouissement représentent le cœur de cible de Solutions Will au sein du domaine de la Gestion des déchets. Ils représentent cependant toujours des niches encore peu exploitées par les promoteurs de projets de réduction et d’absorption de gaz à effet de serre.   

 

Les domaines sectoriels à plus faible volume 

Enfin, les domaines sectoriels de l’Agriculture, de la Capture et stockage du carbone et du Transport sont respectivement responsables de l’émission de 28 542 918 crédits (1,5% du total des crédits), 21 794 661 crédits (1,5% du total) et 1 418 260 crédits (0,07% du total). Ils représentent les domaines sectoriels les moins importants de la base de données en termes de crédits carbone émis. Le domaine de l’Agriculture se compose principalement de projets d’utilisation de digesteurs dans les fermes. Le domaine de la Capture et stockage du carbone lui, est constitué majoritairement de projets de captage du dioxyde de carbone issu des processus industriels et d’amélioration de la récupération du pétrole. Le domaine du Transport de son côté, est le domaine sectoriel le moins important en termes de crédits carbone émis. Ses projets impliquent principalement l’électrification des transports. 

 

DES PROJETS ESSENTIELLEMENT SITUÉS AU SEIN DU « SUD GLOBAL » 

En observant la provenance des crédits carbone émis, on remarque que la production de crédits carbone est plus importante dans certaines régions du monde. La répartition des crédits carbone de la base de données de Berkeley par région du monde sont illustrés à la figure 3 ci-dessous :  

Figure 3 : Répartition des crédits carbone émis par région (Université de Berkeley, 2023) 

D’un côté, il est possible de voir que les projets ont majoritairement été développés au sein des pays du Sud global. Le Sud global se compose de pays considérés comme ayant un niveau de développement économique et industriel relativement faible. Ils sont généralement situés au sud de nations davantage industrialisées.  

Bien que les États-Unis forment une exception, le cumul des crédits émis depuis l’Amérique centrale, l’Amérique du Sud, l’Asie, l’Afrique et le Moyen Orient totalisent 1 449 305 994 crédits au total. Parmi les pays du Sud global, ceux qui produisent le plus de crédits sont : l’Inde (317 294 469 crédits émis), la Chine (317 294 469 crédits émis), le Brésil (111 815 322 crédits émis) et la Turquie (108 340 420 crédits émis).  

Les projets de ces pays font en grande majorité partie des domaines sectoriels de la Foresterie et utilisation des sols et des Énergies renouvelables. Dans ces régions, c’est le programme Verified Carbon Standard (VCS) de Verra qui émet le plus de crédits. Ce dernier a émis 1 163 489 277 crédits au sein de ces pays, soit 80% des crédits émis au sein des régions du Sud global 

D’un autre côté, les pays occidentaux du Nord Global ne suivent pas la tendance. Dans l’ensemble des pays européens, on compte seulement 15 167 645 crédits carbone émis. En Amérique du Nord (États-Unis exclus), on compte 13 720 381 crédits émis. En Océanie, on en compte seulement 4 591 846.  

Les États-Unis représentent cependant une exception, puisque ce pays à lui seul a émis 435 645 473 crédits carbone, soit plus que l’Inde. Les crédits provenant des États-Unis proviennent à 48,5% du American Carbon Registry (ACR), à 37,5% du Climate Action Reserve (CAR), à 13,9% du registre de Verra (VCS) et à 0,006% du registre de Gold Standard. 

Au total, l’ensemble des pays occidentaux (États-Unis exclus) ont émis seulement 33 479 872 crédits carbone. Si l’on inclut à ce calcul les émissions des États-Unis, on obtient un total de 469 125 345 crédits émis au sein du Nord Global, soit seulement environ 1/3 des émissions du Sud global. Ces constats traduisent un fort potentiel de développement de nouveaux projets de réduction au sein des pays du Nord global, dans le cadre de leur engagement NDC (Contributions Déterminées au niveau National) initié lors de l’Accord de Paris en décembre 2015.   

De plus, les projets de réduction et d’absorption mis en place dans les pays du Sud Global compensent la majorité des émissions des pays du Nord, ce qui soulève des questions d’éthiques. Les pays occidentaux pourraient davantage entreprendre des projets de réduction sur leur propre territoire afin de décarboner leur économie et ainsi vendre des crédits de carbone émis localement. 

 

UNE CLASSIFICATION PARTIELLE DES PROJETS DE COMMUNAUTÉS DURABLES  

Solutions Will développe des macro-projets de réduction appelés Communautés Durables. Il s’agit de projets parapluies (ou regroupés) qui permettent aux PME, OBNL et municipalités engagées volontairement vers la décarbonation d’intégrer le marché volontaire du carbone via une communauté locale et d’agréger ainsi les réductions de leurs projets individuels dans un seul et unique projet commun.  

 

Limitations de la base de données Berkeley 

Solutions Will certifie ces crédits carbones à l’aide du programme Verified Carbon Standard (VCS) de Verra. Les projets éligibles aux Communautés Durables se limitent pour l’instant aux domaines sectoriels (3) Demande d’énergie et (13) Gestion des déchets du programme VCS. Le domaine sectoriel (7) Transports sera bientôt également éligible. En considérant ce modèle d’affaires aux domaines multiples, on peut se demander comment sont classifiées les deux Communautés Durables du Québec et de l’Ontario sur la base de données de Berkeley.  

En effet, la base de données de Berkeley classifie la Communauté Durable du Québec (CDQ) dans le domaine sectoriel de l’Industrie et commerce en tant que projet d’efficacité énergétique. Pour ce qui est de la Communauté Durable de l’Ontario (CDO), elle est classifiée au sein du domaine sectoriel des Ménages et communautés, en tant que projet d’efficacité énergétique groupée.  

 

Classification incomplète des projets complexes 

Cette différence de classification est surprenante puisque ces deux Communautés ont comme seule différence leur localisation. La nature de leurs projets elle, reste inchangée. Les deux projets devraient donc être classifiés de manière identique. On en conclut que la nomenclature de Berkeley, en 9 domaines sectoriels, ne permet pas de recenser spécifiquement des projets multi-sectoriels comme ceux de Solutions Will. 

 

Sondage pour la classification des projets groupés 

Nous avons donc procédé à sondage interne au sein des équipes de Solutions Will. Nous avons demandé à l’ensemble des employés de classifier les projets de Communautés Durables dans l’un des 9 domaines sectoriels proposés par la méthodologie de Berkeley. Les résultats de ce sondage sont visibles au sein de la figure 4 ci-dessous : 

Figure 4 : Résultats du sondage interne de Solutions Will 

Les réponses fournies par les répondants se partagent entre trois domaines sectoriels : Gestion des déchets, Industrie et commerce et Ménages et communautés.  

Trois différentes logiques ont été adoptées pour effectuer ce choix.  

  1. Par type de projet: la première vise à choisir le domaine de la Gestion des déchets puisqu’il inclut les types de projets à l’origine d’environ 75% de crédits carbone émis par Solutions Will.  
  2. Par porteurs de projets: la seconde vise à choisir le domaine de l’Industrie et commerce puisque nos développeurs de projets et clients (les membres) se composent majoritairement d’entreprises du domaine industriel et commercial.  
  3. Par écosystème: la troisième logique se focalise sur la diversité des types de projets présents au sein du domaine sectoriel des Ménages et Communautés. En effet, ce dernier domaine inclut des types de projets équivalents à la majorité des PAI (Projects Activities Instance) exploités par Solutions Will au sein du programme VCS.  

 

Recommandations et conclusions de Solutions Will pour la classification des projets groupés 

Mais alors, qui a raison ? En procédant à l’équivalence entre les domaines sectoriels de Verra et ceux de la base de données de Berkeley, il est possible de mieux classifier les projets de Solutions Will. Les projets des Communautés Durables devraient figurer au sein de deux domaines sectoriels : ceux des Ménages et communautés de la Gestion des déchets. Or, ces deux domaines ne sont pas les plus développés en termes de crédits émis. Il en va de même pour le domaine sectoriel du Transport qui sera prochainement exploité par Solutions Will.  

À titre d’exemple, dans l’ensemble des pays du Nord Global, les domaines du Transport, des Ménages et communautés, et de la Gestion des déchets sont respectivement responsables de l’émission de 963 002 crédits, 902 505 crédits et 60 272 247 crédits (dont 55 052 628 provenant de projets de récupération et destruction du méthane des sites d’enfouissement). Les crédits émis par ces trois domaines sectoriels au sein du Nord Global ne représentent donc que 3,2% du total de crédits émis dans le monde. Cela traduit un fort potentiel de développement des Communautés Durables dans ces pays, leur permettant de rajouter cet outil dans l’atteinte de leur NDC (Contributions Déterminées au niveau National) 

La classification incomplète de projets complexes comme les Communautés Durables de Solutions Will représente la principale faiblesse de la base de données de Berkeley. Cependant, elle permet également d’affirmer, par déduction, le caractère novateur des Communautés Durables de Will (qui couvre 3 domaines sectoriels) en utilisant le bâtiment comme périmètre de calcul. 

 

Résumé des constats majeurs  

L’analyse de la base de données de Berkeley permet de faire plusieurs constats :  

  • Les domaines sectoriels de la Foresterie et utilisation des sols et des Énergies renouvelables réunissent la grande majorité des émissions de crédits carbone dans le monde ; 
  • À l’exception des États-Unis, on observe un contraste entre l’hémisphère Nord et Sud. Les pays du Sud Global concentrent la majorité des projets de réduction et d’absorption. Quant aux pays du Nord Global, ils restent hésitants dans le développement de projets des quatre programmes d’initiatives volontaires analysés ; 
  • Les pays du Nord global présentent un fort potentiel de développement de nouveaux projets, au-delà de leurs réglementations nationales, qui pourraient supporter l’atteinte de leurs NDC (Contributions Déterminées au niveau National), par la stimulation de réductions locales ;  
  • La base de données de Berkeley présente une classification des projets évoluant simultanément sur plusieurs domaines, mais elle reste à améliorer;  
  • Les Communautés Durables de Will représentent des projets parapluie novateurs et uniques dans le monde ; 
  • Un prochain article traitera le sujet des origines du développement de projets volontaires aux États-Unis en comparaison à ceux de l’Europe et du reste du monde. 

 

Mathis Chanvillard
Auditeur GES
Auteur et rédacteur